«Rumeurs sales»: la Chine réagit aux accusations de Washington sur les cyberattaques d’une société de vaccins

La Chine a réfuté les accusations concernant les attaques présumées de pirates informatiques chinois contre le groupe pharmaceutique Moderna basé aux États-Unis et engagé dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a appelé ce 31 juillet le pays à cesser ses «rumeurs humiliantes».
Sputnik

Le porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin a qualifié ce vendredi 31 juillet de «rumeurs» les allégations des États-Unis quant aux attaques informatiques présumées de hackers chinois visant la société de vaccins Moderna. Des accusations dénuées de tout fondement, selon lui.

Une nouvelle guerre froide entre la Chine et l’Occident?
«Nous appelons le gouvernement des États-Unis et les citoyens américains à arrêter de s'entraîner à répandre des rumeurs sales et humiliantes», a declaré M.Wenbin lors d'un point presse, affirmant que la Chine ne pratiquait pas le vol de technologies car elle n'en avait pas besoin. Qui plus est, l’empire du Milieu est également souvent visé par des cyberattaques orchestrées par des États étrangers, a-t-il souligné.

Deux citoyens chinois inculpés pour piratage informatique

Auparavant, les autorités américaines avaient déclaré qu'un groupe de pirates informatiques lié au gouvernement chinois avait visé Moderna Inc. afin de lui voler des données confidentielles. Basé dans le Massachusetts, le laboratoire travaille actuellement sur l'élaboration d’un vaccin contre le Covid-19.

Le Département de la Justice a inculpé le 21 juillet deux citoyens chinois pour vol de secrets commerciaux et fraude. D’après l'enquête, les deux hommes ont tenté d'accéder au réseau informatique d'entreprises américaines travaillant sur la création d’un vaccin contre le nouveau coronavirus.

Fermeture réciproque de consulats

Pékin réplique à Washington et ferme un consulat américain
Pour rappel, le 21 juillet, les États-Unis ont ordonné la fermeture du consulat chinois à Houston (Texas). Une mesure prise «afin de protéger la propriété intellectuelle américaine», selon la porte-parole du département d'État américain Morgan Ortagus.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a qualifié cette décision de provocation politique et promis une réponse qui ne s’est pas fait attendre. Le 24 juillet, il a ordonné la fermeture du consulat américain de Chengdu. Une «réponse légitime et nécessaire», estime la diplomatie chinoise.

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