Le Rwandais bénévole qui a avoué avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes n’a pas justifié la confiance que lui avait accordée l’équipe de ce lieu de culte, a estimé la députée LREM de Nantes, Valérie Oppelt, sur Franceinfo.
Et d’ajouter: «Ce bénévole a trahi cette équipe et c’est assez catastrophique».
Revenant sur l’origine criminelle de l’incendie, l’élue a constaté le franchissement d’une nouvelle étape:
«Nous avons bien sûr connu des incendies accidentels mais jamais criminels donc nous venons de passer une étape importante à Nantes». Ce dont elle parle également sur son compte Twitter, tout en précisant qu’il s’agit de «l’histoire récente» de la ville.
Passage aux aveux
Âgé de 39 ans, l’homme d’origine rwandaise chargé de fermer la cathédrale a été arrêté quelques heures après le sinistre et placé en garde à vue. Il a été libéré le lendemain.
Après une seconde interpellation le 25 juillet, une semaine après l’incendie, il a reconnu «les faits qui lui étaient reprochés», a rapporté son avocat Me Quentin Charbert. Ayant avoué avoir allumé les trois feux dans le bâtiment, il a été mis en examen et placé en détention provisoire pour «destructions et dégradations par incendie».
Ce réfugié est «apeuré» et «dépassé», a ajouté son avocat qui a refusé de rendre publique sa situation administrative.