Le Rwandais bénévole qui a avoué avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes n’a pas justifié la confiance que lui avait accordée l’équipe de ce lieu de culte, a estimé la députée LREM de Nantes, Valérie Oppelt, sur Franceinfo.
Et d’ajouter: «Ce bénévole a trahi cette équipe et c’est assez catastrophique».
Revenant sur l’origine criminelle de l’incendie, l’élue a constaté le franchissement d’une nouvelle étape:
«Nous avons bien sûr connu des incendies accidentels mais jamais criminels donc nous venons de passer une étape importante à Nantes». Ce dont elle parle également sur son compte Twitter, tout en précisant qu’il s’agit de «l’histoire récente» de la ville.
Tristesse et incompréhension ce matin à #Nantes #cathédrale
— Valérie Oppelt (@valerie_oppelt) July 26, 2020
Nous venons de passer une étape, les grands #patrimoines nantais n’ont pas connu d’incendies criminels dans l’histoire récente.
👏à la #police judiciaire et scientifique
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Passage aux aveux
Âgé de 39 ans, l’homme d’origine rwandaise chargé de fermer la cathédrale a été arrêté quelques heures après le sinistre et placé en garde à vue. Il a été libéré le lendemain.
Après une seconde interpellation le 25 juillet, une semaine après l’incendie, il a reconnu «les faits qui lui étaient reprochés», a rapporté son avocat Me Quentin Charbert. Ayant avoué avoir allumé les trois feux dans le bâtiment, il a été mis en examen et placé en détention provisoire pour «destructions et dégradations par incendie».
Ce réfugié est «apeuré» et «dépassé», a ajouté son avocat qui a refusé de rendre publique sa situation administrative.