Mme Romanenko a noté qu’une augmentation à 37 degrés était la norme. Selon elle, il faut s’alarmer lorsqu’elle monte à plus de 37,5 degrés.
La médecin a expliqué que les causes pouvaient être physiologiques, comme les activités physiques, la consommation d’aliments chauds ou de certains médicaments, l’état du syndrome prémenstruel chez les femmes ou bien la consommation d’alcool.
Elles peuvent être aussi de nature pathologique. D’après elle, l'augmentation de la température dans la soirée est le plus souvent, en parlant de maladies pathologiques, due au rhume.
«On peut suspecter une inflammation atone. Pour la déterminer, il faut faire une analyse de la protéine C-réactive», a-t-elle conseillé.
En outre, Mme Romanenko a indiqué que les perturbations hormonales ou les problèmes de glande thyroïde pouvaient également affecter la température, de même que les maladies oncologiques.
Le stress en cause
La médecin a noté qu’il existait encore une condition neurologique particulière qui conduisait à des augmentations imprévisibles de la température: la thermonévrose, une perturbation de la thermorégulation.
Il s'agit d'une défaillance des mécanismes de thermorégulation qui peut être associée à une névrose psychogène sur fond de stress ou à une thermonévrose neurogène, laquelle se développe en cas de dysfonctionnement du système nerveux.