«Je suis profondément préoccupé par le recours croissant aux sanctions, ou à la menace de sanctions, par les États-Unis contre les entreprises et les intérêts européens. Nous avons été témoins de cette évolution dans les cas de l'Iran, de Cuba, de la Cour pénale internationale et, plus récemment, des projets Nord Stream 2 et Turkish Stream», s’indigne-t-il.
En outre, il a souligné que l’UE s’opposait en principe à l’application de sanctions par des pays tiers à l’encontre des entreprises menant des activités légales. Et il a noté que de telles mesures allaient à l'encontre du droit international:
«La politique européenne doit être déterminée ici en Europe et non par des pays tiers».
Les menaces de Mike Pompeo
Le département d'État américain a publié mercredi 15 juillet des recommandations en vertu de la loi CAATSA en y incluant le gazoduc Nord Stream 2 et la deuxième ligne du Turkish Stream 2. Mike Pompeo a qualifié cela de «signal clair pour les entreprises participant aux projets»: «Sortez immédiatement [des projets, ndlr] ou il y aura des conséquences».
Réactions de la Russie et de l’Allemagne
Le Kremlin a qualifié ces menaces de poursuite d’une «concurrence déloyale» et d’une «pression brutale» sur les entreprises européennes.
Berlin, à son tour, a déclaré que l'Europe avait droit à sa propre politique énergétique.