Le Président Trump n'a «rien exclu» concernant la Chine, a affirmé le 16 juillet la Maison-Blanche tout en refusant de confirmer si une éventuelle interdiction du territoire aux membres du Parti communiste chinois était à l'étude.
«Il n'a rien exclu concernant la Chine», a déclaré Kayleigh McEnany, porte-parole de l'exécutif américain.
Selon le New York Times, l'une des pistes à l'étude à la Maison-Blanche est d'interdire l'accès au territoire américain aux membres du Parti communiste chinois et à leur famille. Le quotidien précise cependant que cette mesure, qui n'est pas encore finalisée et pourrait être in fine rejetée par Donald Trump, se heurterait à d'importants obstacles. Il met en particulier en avant des contraintes d'ordre pratique, soulignant que le Parti communiste chinois compte 92 millions de membres.
Interrogée, Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a qualifié cette idée de «pathétique».
«Nous espérons que les États-Unis ne feront rien qui enfreigne les règles de base qui gouvernent les relations internationales», a-t-elle ajouté.
«Pas de privilège spécial»
En réponse à une loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, Donald Trump a annoncé le 14 juillet la fin du régime économique préférentiel accordé par les États-Unis à Hong Kong, centre financier international.
«Hong Kong sera traité comme la Chine: pas de privilège spécial, pas de traitement économique spécial», a-t-il martelé, cité par l'AFP.
Le Président américain a par ailleurs promulgué une loi prévoyant des sanctions contre les responsables chinois appliquant les nouvelles règles sécuritaires pour réprimer toute dissidence.