Y-a-t-il un lien entre l’origine des protéines alimentaires consommées et la mortalité? Voilà la question que les chercheurs du National Cancer Institute des National Institutes of Health des États-Unis se sont poséedans le cadre de leur étude publiée le 13 juillet dans la revue spécialisée Jama Internal Medicine. D’après l’étude basée sur les données de 416.104 Américains, une consommation accrue de protéines végétales est associée à une mortalité globale plus faible.
«Dans cette vaste cohorte prospective, un apport plus élevé en protéines végétales était associé à de faibles réductions du risque de mortalité générale et cardiovasculaire. Nos conclusions prouvent que la modification du régime alimentaire dans le choix des sources de protéines peut influencer la santé et la longévité», conclut l’étude.
Une vaste base de données
Ils ont constaté que le remplacement de 3% d'énergie venant des protéines animales par des protéines végétales diminuait le risque de mortalité globale de 10% chez les hommes et les femmes et réduisait le risque de mortalité suite à des maladies cardiovasculaires de 11% chez les hommes et de 12% chez les femmes.
Cacahuètes, amandes, haricots…
En ce qui concerne les aliments à consommer pour fournir à l’organisme des protéines végétales, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail fait les recommandations suivantes:
«Les aliments végétaux les plus riches en protéines sont ainsi les graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.), les légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots…) ou encore les céréales». Alors que le poisson, les œufs, le lait et les produits laitiers et, bien entendu, la viande, sont des aliments riches en protéines d’origine animale.