Un SDF condamné pour avoir enlevé et torturé un chien durant le confinement à Chambéry

Un rottweiller d'un an a été enlevé lors du confinement et torturé à Bassens (Savoie) près de Chambéry, rapporte France bleu Pays de Savoie. Le bourreau de la chienne, un SDF chambérien, déjà connu de la justice, a été condamné à deux ans et demi de prison le 6 juillet pour une dizaine de faits, dont la séquestration et la torture de l’animal.
Sputnik

Deux mois et demi de calvaire. Après avoir été enlevé près d’un magasin à Bassens (Savoie) le 20 mars dernier, un chien errant, affamé, le crâne défoncé, a été retrouvé le 7 juin, relate France bleu Pays de Savoie. Son tourmenteur, déjà condamné à 24 reprises, a été jugé lundi 6 juillet pour une dizaine de faits: détention de stupéfiant, vols, violences, tentatives d'évasion et torture d'un animal. Cette fois-ci, ce sans domicile fixe de 40 ans a été condamné à deux ans et demi de prison. Il devra également verser 1.100 euros de dommages et intérêts aux propriétaires de la chienne.

«Le prévenu est dangereux, rien ne l'arrête à part la détention», a conclu le procureur lors du procès, cité par France Bleu. Le prévenu a d’ailleurs nié tous les faits qui lui ont été reprochés.

Des tortures

Un enfant de 18 mois détenu dans une cage avec plus de 600 animaux autour de lui - photo
Le rottweiler a subi de grave tortures: la chienne a notamment été attachée avec du fil de fer et frappée avec une planchette au point de lui ouvrir le crâne sur une quinzaine de centimètres, selon le média. Bien qu’aujourd’hui l’animal souffre de pertes de connaissances occasionnelles, il va mieux, est-il indiqué.

Pour Jérôme, son maître, «la justice a bien fait son travail».

«Il a pris une peine, au moins il est hors d'état de nuire. Déjà un chien ce n'est pas bien mais s'il avait pris un enfant, il aurait fait quoi avec? Les gens comme ça ne doivent pas rester en liberté», a-t-il déclaré à France Bleu.

«Schizophrène et suicidaire»

Une trentaine de chiens maltraités découverts attachés dans un bois en Dordogne
Cet ancien patient du CHS de Savoie se dit schizophrène, suicidaire et demande à être de nouveau pris en charge par un hôpital psychiatrique, selon le média. Après avoir perdu son ordonnance, l’homme, toujours sous traitement médicamenteux, compense par du cannabis.

D’après le psychiatre qui l'a rencontré, il n'a pas de maladie mentale ni de trouble psychiatrique, il est pourtant incapable de «gérer ses frustrations», indique le quotidien. Il est désormais privé du droit d'avoir un animal.

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