30 Millions d’amis a publié sur son site un reportage sur la découverte de chiens enfermés dans des conditions précaires chez un résident de Dordogne, puis d’une trentaine d’autres attachés à des arbres dans les bois à proximité.
En #Dordogne
— Pierre David (@DiancechtMapono) July 2, 2020
30 #Chiens de #Chasse retrouvés enchaînés à des arbres dans un bois🤔
Réquisitionnés @30millionsdamis et @Gendarmerie ont découvert un chenil à ciel ouvert
et #Animaux à l'abandon🤨#Chasseurs@LoicDombreval @hugoclement @nqtv @LaurenceVanceu https://t.co/fOthJc2Euw
Fin juin, les gendarmes ont été dépêchés au domicile d’un chasseur dont le comportement exigeait son hospitalislation d’office. Il aurait «pété un câble» et aurait voulu tuer sa famille.
Les chiens de certains #chasseurs sont malheureusement souvent les victimes collatérales de la #chasse. La Fondation #30millionsdamis vient d’en sauver une 30aine laissés à l’abandon... Une plainte a été déposée pour sévices graves notamment. pic.twitter.com/v231p6ptSS
— 30 Millions d'Amis (@30millionsdamis) July 1, 2020
Sur place, ils ont découvert des chiens enchaînés et maltraités et ont contacté la fondation 30 Millions d’amis.
11 animaux ont été découverts.
«J'en ai aucun moi de ces chiens. C'est à mon mari. Il n'avait qu'à pas les prendre dès le début», s’est justifiée la femme du chasseur.
Après s’être rendus au domicile indiqué pour les récupérer, les militants de 30 Millions d’amis sont tombés sur un «véritable chenil à ciel ouvert», soit une trentaine de chiens supplémentaires attachés à des arbres.
«Les chasseurs ne veulent pas de chiens chez eux»
«Les chasseurs ne veulent pas de chiens chez eux... Ils trouvent donc un endroit isolé où ils les stockent», a relaté Arnauld Lhomme, responsable de la mission.
L’autorisation nécessaire pour les récupérer
Pour l’heure, la fondation est parvenue à saisir 15 chiens et six chats qui seraient pris en charge au refuge de la tuilerie à Saint-Hilliers (Seine-et-Marne). Les militants sont actuellement dans l’attente d’une autorisation pour récupérer les autres.
La fondation a porté plainte pour abandon et sévices graves. Le supposé propriétaire encourt une peine de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.