Samedi 4 juillet, le jour de l’Indépendance des États-Unis, des manifestants ont brûlé un drapeau américain aussitôt après le discours présidentiel à l’occasion de la célébration, rapporte The Hill.
Les manifestants ont scandé des slogans contre «l’esclavage, le génocide et la guerre», mais aussi que «l’Amérique n’a jamais été grande».
Donald Trump a critiqué ces manifestants, qualifiés dans son discours de «gauche radicale».
«Nous sommes en train de vaincre la gauche radicale, les marxistes, les anarchistes, les agitateurs, les pillards et les gens qui, dans de nombreux cas, n'ont absolument aucune idée de ce qu'ils font», a-t-il martelé.
Trump réclame de la prison
Dans son discours du 4 juillet, il s’est insurgé contre la destruction de nombreuses statues, aussi bien de Christophe Colomb que d’anciens Présidents américains et de leaders des États confédérés pendant la guerre de Sécession, affirmant que les autorités ne permettraient pas à «la foule en colère» de démolir des statues, «d’effacer l’histoire» et de «piétiner» des principes.
Des manifestations accompagnées de violences ont gagné des dizaines de villes américaines après le meurtre de George Floyd à Minneapolis. Elles se déroulent notamment à Los Angeles, San Francisco, Denver, New York, Indianapolis, Boston, Detroit et dans de nombreuses autres villes.