Jeanne Barseghian est devenue samedi officiellement la première maire écologiste de Strasbourg, siège du Parlement européen, déclarant «l'état d'urgence climatique» pour la capitale de l'Alsace, dont elle veut faire «la capitale européenne de la transition écologique, sociale et démocratique».
«Je porterai de manière indissociable la réponse aux trois grands défis qui sont devant nous: le défi écologique, le défi social et le défi démocratique», a déclaré la nouvelle maire citée par l'AFP.
«Notre environnement nous envoie des signaux de plus en plus forts et de plus en plus fréquents et il n'est plus question de détourner le regard. C'est le moment de regarder le monde tel qu'il est et de poser des actes forts, ambitieux et collectifs», a affirmé la juriste de 39 ans.
«Cette déclaration marque mon ambition en matière de transition écologique du territoire», a-t-elle expliqué.
Ovation dans l’hémicycle
Émue aux larmes en fin de discours en s'adressant à sa famille présente dans l'hémicycle du conseil municipal, la nouvelle maire de Strasbourg a reçu l'ovation debout de l'ensemble des conseillers municipaux, y compris d'opposition.
Jeanne Barseghian avait obtenu 41,71% des voix au second tour des élections municipales le 28 juin, loin devant le candidat du parti présidentiel LREM, Alain Fontanel (34,96%) et la socialiste et ancienne maire de Strasbourg Catherine Trautmann (23,33%), rappelle l'AFP.