La Russie a «depuis longtemps évalué toutes les conséquences» de la non-prorogation du New START

Le traité New START expirant en 2021, Moscou comprend d’ores et déjà que Washington pourrait refuser de le reconduire, mais y réagira de manière «calme, réfléchie et pesée», a déclaré l’ambassadeur russe aux États-Unis.
Sputnik

Moscou a depuis longtemps évalué toutes les conséquences d’une éventuelle non-prorogation du traité New START par les États-Unis et y réagira tranquillement, a affirmé l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.

«Si les États-Unis prennent la décision de ne pas reconduire le traité sur la réduction des arsenaux nucléaires, notre réaction sera calme, réfléchie et pesée», a-t-il indiqué lors d’une interview à distance.

Il a assuré que la sécurité nationale de la Russie n’en souffrirait pas.

«Je suis fermement convaincu que les militaires russes ont depuis longtemps évalué toutes les conséquences d’une telle démarche», a affirmé Anatoli Antonov.

Il a ajouté toutefois que «les retombées négatives se feraient inévitablement sentir sur la stabilité internationale».

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Le traité de réduction des armements stratégiques New START, signé par Moscou et Washington en 2010 à Prague, expirera l’année prochaine.

Fin mai, Washington a annoncé son retrait unilatéral du traité Ciel ouvert qui prévoyait pour les signataires une surveillance aérienne mutuelle afin de préserver les équilibres géostratégiques. La France et neuf autres pays européens ont regretté cette décision.

Précédemment, les États-Unis avaient accusé la Russie de violer le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) avant de le dénoncer en 2019. La Russie a également suspendu sa participation à cet accord.

Washington s’est également retiré du traité de défense antimissile (ABM).

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