La ville de Dijon a été secouée par plusieurs nuits de violences qui ont opposé des membres de la communauté maghrébine à ceux de la communauté tchétchène implantée en France. Les rixes ont été engendrées par le passage à tabac d’un jeune Tchétchène dont la défense a été prise par les membres de sa communauté ayant lancé un appel à la vengeance sur les réseaux sociaux.
Dans ce contexte, le père du jeune homme concerné a décidé de prendre la parole. Il a ainsi précisé que son fils avait été appelé par un ami d’origine albanaise affirmant avoir besoin d’aide alors qu’il était dans un bar à chicha.
«Dès qu’ils ont commencé à parler, deux voitures sont arrivées et des gens avec des armes, avec des barres de fer, [en] sont sortis», a affirmé l’homme à BFM TV.
Une bagarre s’est alors engagée.
«Mon fils a reçu des coups de crosse sur la tête. Quelqu’un lui a mis un pistolet dans la bouche», a-t-il poursuivi.
«Rien à voir avec le trafic de drogue», a-t-il noté, cité par France Info.
Dans le contexte des violences qui ont éclaté à Dijon, l’homme a également appelé au calme.
«Je suis contre n’importe quelle violence […]. Je suis pour la justice. J’aimerais bien que tout le monde se calme. On monte la pression, mais il faut arrêter tout ça», a-t-il encore lancé sur BFM TV, ajoutant qu’il craignait des représailles contre son fils.
«Ils ne resteront pas impunis»
Entretemps, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé qu'il avait demandé aux enquêteurs s’occupant de cette affaire d'identifier «les auteurs de ces exactions commises».
«Ils ne resteront pas impunis», a-t-il déclaré, cité par l’AFP, se félicitant de l'action des forces de l'ordre.
Les violences qui ont secoué Dijon pendant plusieurs jours ont opposé des membres de la communauté maghrébine à ceux de la communauté tchétchène, ces derniers étant venus dans la ville pour venger un jeune homme, victime d’une agression le 12 juin.