«Rien à voir avec le trafic de drogue»: le père de l'adolescent tchétchène agressé à Dijon donne des précisions

© Photo Pixabay / PhilippedeDijonDijon
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Le père du jeune Tchétchène, dont l’agression a été à la source de violences à Dijon, a pris la parole pour déclarer qu’il était «contre n’importe quelle violence» et préciser que l’affaire n’avait «rien à voir avec le trafic de drogue».

La ville de Dijon a été secouée par plusieurs nuits de violences qui ont opposé des membres de la communauté maghrébine à ceux de la communauté tchétchène implantée en France. Les rixes ont été engendrées par le passage à tabac d’un jeune Tchétchène dont la défense a été prise par les membres de sa communauté ayant lancé un appel à la vengeance sur les réseaux sociaux.

Dans ce contexte, le père du jeune homme concerné a décidé de prendre la parole. Il a ainsi précisé que son fils avait été appelé par un ami d’origine albanaise affirmant avoir besoin d’aide alors qu’il était dans un bar à chicha.

«Dès qu’ils ont commencé à parler, deux voitures sont arrivées et des gens avec des armes, avec des barres de fer, [en] sont sortis», a affirmé l’homme à BFM TV.

Une bagarre s’est alors engagée.

«Mon fils a reçu des coups de crosse sur la tête. Quelqu’un lui a mis un pistolet dans la bouche», a-t-il poursuivi.

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Certaines sources affirmant qu’il s’agissait d’une affaire de stupéfiants, le père du jeune Tchétchène a fermement démenti cette hypothèse.

«Rien à voir avec le trafic de drogue», a-t-il noté, cité par France Info.

Dans le contexte des violences qui ont éclaté à Dijon, l’homme a également appelé au calme.

«Je suis contre n’importe quelle violence […]. Je suis pour la justice. J’aimerais bien que tout le monde se calme. On monte la pression, mais il faut arrêter tout ça», a-t-il encore lancé sur BFM TV, ajoutant qu’il craignait des représailles contre son fils.

«Ils ne resteront pas impunis»

Entretemps, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé qu'il avait demandé aux enquêteurs s’occupant de cette affaire d'identifier «les auteurs de ces exactions commises».

«Ils ne resteront pas impunis», a-t-il déclaré, cité par l’AFP, se félicitant de l'action des forces de l'ordre.

Les violences qui ont secoué Dijon pendant plusieurs jours ont opposé des membres de la communauté maghrébine à ceux de la communauté tchétchène, ces derniers étant venus dans la ville pour venger un jeune homme, victime d’une agression le 12 juin.

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