Le Danemark a donné une réponse à l'opérateur de Nord Stream 2 qui lui avait demandé d’apporter des modifications au permis de construire existant au sujet de navires équipés d’ancre pour poser les conduites, a annoncé S&P Global se référant à l’Agence danoise de l'énergie (DEA).
Ainsi, cette dernière a annoncé que les autorités du pays seraient prêtes à fournir une réponse sous quatre semaines.
Selon les règles en vigueur actuellement, le recours aux navires à ancre est pour le moment interdit, étant donné qu’ils pourraient toucher des munitions reposant au fond de la mer Baltique. Une des options prévoit l'utilisation d’une péniche de pose de tubes accompagnée par un navire à positionnement dynamique maintenant sa position grâce à son propre moyen de propulsion.
À l’heure actuelle, un autre navire russe, la péniche MRTS Fortuna avec un système de positionnement à ancres, mouille dans le port allemand de Mukran, la base logistique de Nord Stream 2. Il pourra être engagé dans les travaux en cas d’approbation du Danemark.
La Russie promet d’achever la construction
Les travaux étaient réalisés par un navire du suisse Allseas mais ont dû être suspendus après la signature par Donald Trump, en décembre 2019, de la loi sur le budget de défense pour l’année fiscale 2020 prévoyant des restrictions contre les sociétés participant à la construction du gazoduc.
Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction d’un gazoduc long de 1.230 kilomètres entre le littoral russe et l’Allemagne qui passera par le fond de la mer Baltique dans les eaux territoriales et les zones économiques exclusives de la Finlande, de la Suède et du Danemark. Une fois construite, la conduite sera d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Malgré les sanctions américaines, Vladimir Poutine a annoncé en janvier dernier que la Russie prévoyait de mettre en service Nord Stream 2 au premier trimestre 2021 au plus tard.