En marge des manifestations contre le racisme et les violences policières qui se déroulent non seulement en France, mais à travers le monde, Emmanuel Macron doit s’exprimer à ce sujet, ce dimanche 14 juin, depuis l’Élysée.
Une opposition au gouvernement et aux autorités, qui touche d’autant plus la jeunesse qu’elle est largement connectée aux réseaux sociaux, vecteurs d’informations concernant les luttes contre les violences policières, le racisme, les violences conjugales, le sexisme, l’homophobie et bien d’autres.
La faute au «monde universitaire»
Mais pour Emmanuel Macron, cette division a été causée par certaines élites, notamment le «monde universitaire»:
«Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste. Cela revient à casser la République en deux», a estimé Emmanuel Macron dans un cadre privé, cité dans le Monde.
Des mots qui n’ont pas tardé à faire réagir. Un sociologue connu pour défendre les thèses de l’«antiracisme politique» est monté au créneau:
Des députés très à gauche se sont également indignés des prises de position d’Emmanuel Macron:
Le confinement, pénalisant pour les jeunes
«On a fait vivre à la jeunesse quelque chose de terrible à travers le confinement: on a interrompu leurs études, ils ont des angoisses sur leurs examens, leurs diplômes et leur entrée dans l’emploi. Il est normal qu’ils trouvent dans la lutte contre le racisme un idéal, un universalisme», a estimé Emmanuel Macron.