La présidence de la République a exigé que le consul du Maroc à Oran, Boutahar Aherdane, quitte l'Algérie après qu'il a exprimé son mépris envers elle.
«Le consul a quitté effectivement le territoire algérien. Il a dépassé ses limites», a annoncé le porte-parole de la présidence, Belaïd Mohand-Oussaïd.
«Nous avons demandé son départ. Son comportement était prévisible. Nous avons découvert que c’est un agent des services de renseignement marocains qui a été désigné consul à Oran pour d’autres raisons», a en outre pointé le porte-parole lors d’une conférence de presse. Selon lui, «la page de cet incident est tournée».
Description inacceptable
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a convoqué l’ambassadeur du Maroc à Alger et a fustigé que «la description faite par le consul général du Maroc à Oran de l’Algérie comme "État ennemi" […] est une grave violation des normes et traditions diplomatiques qui ne peut en aucun cas être acceptée».