Un Français sur 10 s’est vu refuser un paiement en espèces durant la crise sanitaire, rapporte un sondage Ifop/Brink’s relayé par BFM TV ce dimanche 7 juin.
Une pratique pourtant illégale, qui peut valoir à un commerçant jusqu’à 150 euros d’amende. La FEDESFI avait d’ailleurs annoncé saisir la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à ce sujet, dans un communiqué, le 15 mai dernier.
Les espèces continuent d’avoir la cote
Malgré ces dérives lors du confinement, l’argent liquide continue d’être plébiscité par les Français. Il reste leur moyen de paiement favori pour les petits achats du quotidien (pain, tabac, presse), à 67% selon le sondage Ifop/Brink’s. Un chiffre qui montent jusqu’à 74% pour les 65 ans et plus. 39% des sondés se déclarent d’ailleurs prêts à changer de commerce si un paiement en espèces était refusé.
Pour certains achats néanmoins, l’usage de l’argent liquide reste marginal. Il s’agit en particulier des courses alimentaires, où 17% des Français payent en espèces, et des règlements de notes d’hôtels et de restaurants (13%).
Début mars, l’Organisation mondiale de la santé avait appelé à privilégier les paiements par carte «sans contact», durant la crise sanitaire. Un porte-parole de l’OMS avait cependant affirmé que la durée de survie du virus sur un billet de banque ne dépassait pas 120 minutes.