Le 30 mai étant la journée mondiale de la sclérose en plaques, le directeur de l’Organisation russe des personnes souffrants de cette maladie et docteur en sciences médicales Yan Vlasov a évoqué dans une interview à RT les groupes les plus susceptibles d’y être exposés. Selon le spécialiste, les jeunes sont les plus vulnérables face à cette maladie auto-immune.
D’après le médecin, ce sont surtout les femmes en âge de procréer qui en souffrent le plus. «Chez les deux tiers des femmes [atteintes, ndlr], la maladie se manifeste après la grossesse. En règle générale, elles n'ont jamais rien eu auparavant», a détaillé M.Vlasov.
Les gènes et le stress
S’agissant des causes, le médecin a pointé du doigt des «gènes responsables du système immunitaire», en décrivant la sclérose en plaques comme une maladie qui a une détermination génétique. Selon lui, c’est le stress qui peut servir de déclencheur aux manifestations de la maladie et, donc, réduire l'anxiété serait un moyen de minimiser les risques.
«Dans près de 50% des cas, ces gènes sont activés après une sorte de stress. Il peut s'agir d'examens ou d'un amour malheureux, d'une grave grippe ou d'une carence en vitamines», a expliqué le docteur.