Le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse (Ain) a condamné, le 25 mai, le député La République en marche (LREM) Stéphane Trompille pour des faits de «harcèlement sexuel sur l’une de ses anciennes collaboratrices». Les faits remontent à l’automne 2017.
«La justice a par ailleurs jugé nul le licenciement de cette jeune femme et "sans cause réelle et sérieuse" celui d’un autre collaborateur parlementaire, qui avait également engagé des démarches contre l’élu», précise Le Progrès.
M.Trompille nie les faits et a décidé de faire appel.
Elle l’accuse de propos à connotation sexuelle
Un autre collaborateur du député avait témoigné en faveur de sa collègue et avait été mis à la porte à son tour, rapportait à l’époque l'antenne Auvergne Rhône-Alpes de France 3. Le député avait alors déposé une plainte pour «témoignage inexact» et «usage de faux témoignage» face à ces accusations.
Sa version des faits avait été confirmée par un collègue, qui aurait été témoin de son comportement supposément condamnable, relatait en novembre dernier le site Radioscoop.