Téhéran met en garde contre toute action visant ses pétroliers en route vers le Venezuela

Un responsable militaire iranien a fait savoir que l'Iran se réservait le droit de «répondre dûment et de riposter» à toute action visant ses tankers naviguant vers le Venezuela dans les eaux internationales. Un premier avertissement avait été émis par la diplomatie iranienne, selon Press TV.
Sputnik

L’Iran promet de répondre à toute attaque contre pétroliers et navires du pays dans les eaux internationales.

«Les eaux internationales doivent rester sûres pour tous les pétroliers, ou pour aucun», a déclaré un responsable militaire sous couvert d’anonymat à la chaîne de télévision Press TV.

Il a ajouté que l’Iran se réservait le droit de «répondre dûment et de riposter» si les navires-citernes iraniens en route pour le Venezuela étaient ciblés.

Un avertissement similaire a été formulé plus tôt ce lundi lors d’une conférence de presse au ministère iranien des Affaires étrangères.

Mise en garde de la diplomatie iranienne

Son porte-parole, Abbas Mousavi, a informé que «les États-Unis subiront les répercussions de toute mesure irréfléchie contre les navires iraniens».

«Si les Américains venaient à prendre des mesures contre la libre circulation de nos navires, ils seraient confrontés à une réponse déterminée de notre part», a-t-il souligné.

Et d’ajouter que si Washington «n'aime pas un pays, cela ne lui donne aucune raison d'empêcher le commerce légal entre les pays, [de les placer sous, ndlr] sanctions et de leur causer des ennuis». 

Menaces de Washington

Des pétroliers iraniens se dirigeraient vers le Venezuela pour lui venir en aide
Un officiel de l’administration Trump avait précédemment annoncé à Reuters que les États-Unis préparaient une réponse à la livraison de carburant iranien au Venezuela.

La République islamique a mis en garde contre tout méfait potentiel des États-Unis par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran qui représente les intérêts de Washington et de la mission iranienne auprès des Nations unies, ainsi que dans une lettre envoyée à leur secrétaire général, Antonio Guterres par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

Discuter