Un jeune mort à moto à proximité d'une voiture de police à Argenteuil: une enquête ouverte

Dans la nuit du 16 au 17 mai, un jeune homme de 18 ans a perdu le contrôle de sa moto et a heurté un poteau électrique à Argenteuil. Une enquête a été lancée après qu'il a succombé à ses blessures.
Sputnik

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès du jeune Sabri, de 18 ans, dans un accident de moto qui s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, à proximité d'une voiture de police, a appris l'AFP auprès du parquet de Pontoise.

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Les faits se sont déroulés dimanche 17 mai vers 2h00 du matin lorsque le jeune homme a perdu le contrôle de sa moto-cross et a percuté un poteau électrique dans une rue d'un quartier pavillonnaire d'Argenteuil.

Il est décédé de ses blessures dimanche matin à 8h00 à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a indiqué le parquet, confirmant une information du Parisien.

Une enquête pour accident mortel de la circulation a été ouverte et confiée à la direction départementale de la sécurité publique du Val-d'Oise. Une autopsie a également été demandée.

L'accident

Au moment de l'accident, une équipe de la brigade anti-criminalité (BAC) d'Ermont circulait dans ce même quartier pavillonnaire et a «croisé» le jeune homme sur son moto-cross, a indiqué une source policière.

«Les policiers n'avaient ni gyrophare, ni pare-soleil de police et ne comptaient pas le contrôler mais peut-être que le jeune homme les a identifiés et a paniqué», a affirmé cette source.

Selon cette source, la BAC a alors poursuivi son chemin et «fait marche arrière lorsqu'elle a entendu un bruit fort». Le véhicule de police «ne présente aucun impact et doit être expertisé à la demande du parquet», a affirmé une autre source policière.

«On lui a fait peur»

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Sur les lieux, où des traces de l'accident étaient encore visibles dimanche, un témoin qui ne s'est identifié que par son prénom, Abou, a affirmé à l'AFP que «le pare-chocs de la voiture de la police a été percuté». «On lui a fait peur, c'est pour ça qu'il est monté sur le trottoir, on lui a barré la route», selon ce jeune homme, qui affirme qu'il se trouvait alors plus bas dans la rue.

D'autres habitants rencontrés par l'AFP accusaient eux aussi la police d'être responsable de l'accident.

Pour Idriss Camara, médiateur dans la ville d'Argenteuil, le jeune homme «était un conducteur aguerri» et n'aurait pas perdu le contrôle de sa moto sans y être contraint.

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