Berlin n’a toujours pas livré de preuves de ses déclarations concernant l’implication de la Russie dans une cyberattaque contre le Bundestag et le courrier électronique de la chancelière Angela Merkel, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
«Un exemple tout récent de la catégorie highly likely: au Bundestag, on a subitement déclaré que les services secrets ont découvert qu’il y a cinq ans, dans le cadre d’une enquête lambda, a eu lieu une attaque de hackers contre le Bundestag et contre le courriel électronique de la chancelière Merkel en personne, que c’est révoltant et que ce sont les Russes qui sont derrière. Cinq ans se sont écoulés. Pas un fait concret n’a été présenté», a déclaré le ministre dans une interview au média RBC.
Un mandat d’arrêt
Le magazine allemand Der Spiegel a annoncé début mai que des hackers, lors d’une attaque contre le Bundestag datant de 2015, avaient copié le contenu de deux boîtes électroniques contenant des échanges du bureau parlementaire d’Angela Merkel pour la période comprise entre 2012 et 2015.
Les pays occidentaux accusent régulièrement la Russie d’implication dans des attaques de hackers contre leurs infrastructures informatiques. Moscou rejette ces allégations, soulignant qu’elles sont dénuées de tout fondement.