Jeudi 7 mai, Olivier Véran a livré plus de détails sur les 280 millions de masques récemment détruits en France. Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a d’abord cité une enquête du Monde qui avait révélé ce stock brûlé avant de s’en prendre au ministre de la Santé.
«Oui, on a détruit des masques, M. Ciotti», a répondu Olivier Véran à l’Assemblée nationale.
«Des masques moisis, inutilisables, dont les critères de filtration et de respirabilité font que vous ne les donneriez même pas à votre lapin nain», a-t-il poursuivi, provoquant quelques rires dans l’assistance.
Il a ensuite précisé que ces masques dataient «du début des années 2000, sans date de péremption, qui traînaient au fond d’un hangar». Il a finalement affirmé que ce stock était «prêt à être détruit» après que plusieurs études ont déterminé qu’il était bien hors d’usage.
Des masques anciens mais réutilisables
Après une nouvelle vérification, M. Véran a cependant affirmé qu’une certaine partie d’entre eux, bien qu’insuffisamment fonctionnels pour le milieu hospitalier, pouvaient encore être utilisés par le grand public. Il s’agit des 85 millions de masques évoqués par le Premier ministre le même jour lors d’une conférence de presse.