Des sources diplomatiques marocaines ont fait part de leur mécontentement à l’égard du comportement de la représentation algérienne aux Nations unies lors de la réunion qui s’est tenue le 9 avril au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, rapporte l’agence officielle marocaine Maghreb Arabe Presse (MAP).
Selon eux, «si l’Algérie souhaite se montrer à la hauteur du rôle que lui assigne la résolution 2494 du Conseil de sécurité, elle devra mobiliser son activisme pour renforcer son engagement dans le processus des tables rondes, de manière constructive et en faisant preuve de réalisme et de compromis, jusqu’à son aboutissement», ajoute l’agence.
Des relations déjà en froid
Le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a répondu samedi 29 février à Alger aux déclarations de son homologue marocain lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue des États arabes Ahmed Aboul Gheit.
Quel avenir pour les relations bilatérales?
Lors de la cérémonie de son investiture au poste de Président de la République algérienne le 19 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le conflit au Sahara occidental était «une question de décolonisation» inscrite et traitée dans le cadre aux Nations unies et qui a fait l’objet d’un nombre conséquent de résolutions du Conseil de sécurité.
De son côté, le roi Mohammed VI avait auparavant proposé aux autorités algériennes la création d’un mécanisme de dialogue bilatéral pour la résolution des problèmes qui entravent les relations de bon voisinage entre les deux pays dans le cadre d’un dialogue «franc et direct».