Bien que la chaîne exacte de la transmission du nouveau coronavirus à l’Homme ne soit toujours pas parfaitement identifiée pour le moment, les chauves-souris et les pangolins sont pointés du doigt quant à son origine. Après le virus du SRAS apparu en Asie en 2003, celui du MERS découvert au Moyen-Orient en 2012 et le nouveau coronavirus dépisté en Chine en décembre dernier, le directeur adjoint de l’Institut Pasteur d’épidémiologie et de microbiologie de Saint-Pétersbourg, Alexandre Semenov, met en garde contre de nombreux autres virus. Dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 1, il a expliqué pourquoi des centaines de ces virus ne s’étaient pas encore manifestés.
«Il existe des centaines de virus dans la faune sauvage qui n'ont tout simplement pas encore franchi la barrière des espèces. Ils vivent dans certains animaux et nous attendent. Nous ne sommes tout simplement pas en contact avec», a déclaré M.Semenov.
Contacts interspécifiques
À ce jour, l’épidémie de Covid-19 due au nouveau coronavirus apparu à Wuhan, en Chine, en décembre 2019, a fait plus de 1.130.000 contaminés et 62.000 morts de par le monde, constate l’OMS.