Selon la chaîne YouTube de Rasmus Paludan, chef du parti danois souverainiste Ligne dure, c’est un contrôle du respect de l'interdiction des réunions qui a mal tourné le 20 mars, relate le média nyheder24.
L’homme politique dit s’être rendu dans une mosquée pour s’assurer qu’elle respectait l'interdiction de réunions imposée par le gouvernement en lien avec la pandémie de coronavirus.
Soudain, un homme a garé sa voiture à proximité et s’est dirigé vers M.Paludan. L'homme a demandé «Que faites-vous ici» et a essayé de le frapper à la tête, mais il a rapidement été maîtrisé par des hommes en civil.
Plusieurs passants ont alors tenté d'intervenir. Après une courte escarmouche et l’utilisation de gaz lacrymogène, l'agresseur a été maîtrisé et menotté.
Explications de «l’agressé»
Dans une interview à Frihedens stemme, il déclare être ensuite allé chez un médecin pour se faire ausculter. Il se fait vacciner contre le tétanos car l'agresseur lui a infligé deux égratignures au cou.
Ligne dure
Le parti Ligne dure, fondé en 2017 par Rasmus Paludan, propose d’arrêter toute immigration non occidentale et de restaurer l'homogénéité ethnique du pays via des déportations massives et l’interdiction de l'islam.
Rasmus Paludan a été à plusieurs reprises la cible d’attaques personnelles et de tentatives d’agressions. Il a été placé sous surveillance policière, le Service danois de sécurité et de renseignement estimant qu’il était en danger de mort. Selon la police, le protéger entre le 1er janvier 2019 et le jour des élections le 5 juin 2019 a coûté 14 millions de dollars (13 millions d’euros).