Le risque de développer une pneumonie sévère est 40% plus élevé chez les fumeurs atteints du coronavirus que chez les non-fumeurs, a annoncé ce 22 mars le vice-ministre russe de la Santé, Oleg Salagaï, sur son compte Telegram, se référant à des données fournies par les universités Harvard et de Crète.
«Selon une information parue sur les réseaux sociaux, les fumeurs seraient mieux protégés contre le coronavirus. Nous avons reçu des questions nous demandant si c’était vraiment le cas. Non, ce n’est pas le cas», a-t-il indiqué.
En outre, les fumeurs ont deux fois plus de «chances» de se retrouver au service de soins intensifs avec la nécessité d’être placés sous respiration artificielle.
«Il faut dire que c’est logique, étant donné qu’un très grand nombre d’études prouvent l’impact négatif du tabagisme sur les poumons et le système immunitaire. Les fumeurs sont atteints, et c’est notoire, de maladies chroniques des poumons, notamment de bronchite chronique, et souffrent plus souvent de pneumonie», a-t-il fait remarquer.
Il a constaté que c’était également juste pour les autres types d’infections aux coronavirus comme le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS, pneumonie atypique).
Les autres groupes à risque
Selon les informations de ce 22 mars, le nombre de personnes contaminées est de 367 en Russie et la majorité, 191, se trouvent à Moscou. Plus de 50.000 personnes restent sous contrôle médical.
Le pays le plus touché reste l’Italie qui a recensé 651 morts au cours des dernières 24 heures et 5.476 décès au total.