La France se range du côté de la Turquie après les tensions en Syrie

Après qu’une trentaine de militaires turcs ont trouvé la mort et qu'une trentaine d’autres ont été blessés dans une attaque à Idlib, le Quai d’Orsay s’est dit solidaire avec Ankara et a appelé à une désescalade dans la région.
Sputnik

La diplomatie française a offert ses condoléances et affirmé sa solidarité à la Turquie, à la suite de la mort de 33 soldats turcs dans une frappe dans le gouvernorat d’Idlib.

«La Russie doit poursuivre les négociations avec la Turquie afin d’aboutir à une désescalade à Idlib et permettre la relance du processus politique», a estimé dans un communiqué Jean-Yves Le Drian, à l'issue d'un entretien avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.

Le ministre français a également «salué les efforts déployés par les voisins de la Syrie, et la Turquie en particulier, pour porter assistance aux réfugiés syriens» avant de réaffirmer sa «détermination à mobiliser une assistance humanitaire renforcée, à titre national et avec l’Union européenne et ses États membres».

Tensions accrues

Dans la nuit du 27 au 28 février, l’armée syrienne a contre-attaqué les forces turques, tuant au total 33 militaires et en blessant une trentaine d’autres. Les soldats turcs se trouvaient aux côtés de terroristes, a constaté la Défense russe.

La Turquie a demandé à l’Otan de mener des consultations sur la situation en Syrie. Le Président Recep Tayyip Erdogan s’est également entretenu au téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, après les bombardements à Idlib.

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