«Ils ont transformé la tragédie en bouffonnerie»: Zakharova fustige des propos du JIT sur le crash du MH17

Après que le procureur néerlandais a déclaré à CBS avoir au moins un témoin du lancement d’un missile Bouk qui aurait visé le MH17 abattu dans le Donbass en 2014, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a réagi à ces propos les qualifiant de «bouffonnerie».
Sputnik

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a qualifié de bouffonnerie la déclaration du procureur néerlandais Fred Westerbeke sur la présence de témoins du lancement d’un missile du système antiaérien de fabrication russe Bouk qui aurait abattu le Boeing 777 de la Malaysia Airlines dans le Donbass en 2014.

Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine CBS, M.Westerbeke a raconté avoir au moins un témoin. Cependant, il a répondu par «je n’ai pas dit combien» à la question posée par le journaliste de savoir s’il y avait plus d’un témoin.

Commentant les propos du procureur néerlandais, Mme Zakharova a écrit sur Facebook qu’«ils ont transformé la tragédie en bouffonnerie».

Le crash du Boeing 777 dans le Donbass

Reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines s’est écrasé le 17 juillet 2014 dans le Donbass, lorsque les forces ukrainiennes menaient une opération contre les forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Toutes les personnes présentes à bord, à savoir 283 passagers et 15 membres d’équipage, ont été tuées.

«Pas de preuves de l’implication des Russes dans le crash du MH17»
Les autorités ukrainiennes ont immédiatement accusé les milices populaires combattant dans le Donbass qui ont rejeté ces allégations, expliquant qu’elles ne possédaient pas d’armes capables de toucher un avion volant à une telle altitude.

Sans la participation de la Russie, le groupe d’enquête conjoint (JIT) qui mène une investigation sur les circonstances du crash a déclaré que l’appareil aurait été détruit par des missiles Bouk appartenant, selon lui, à une brigade des Forces armées russes.

Comme l’a fait noter l’adjoint au procureur général de la Fédération de Russie, Moscou a transmis à Amsterdam les données radar ainsi que les documents attestant l’appartenance à Kiev du missile ayant détruit l’avion.

La diplomatie russe a à maintes reprises répété que les allégations visant la Russise étaient infondées.

Discuter