Le Kremlin constate le non-respect par Ankara de ses engagements sur la Syrie

En dépit d’un accord parrainé en 2018 par la Russie et la Turquie, Ankara n’a pas assuré le retrait des armements lourds de la zone démilitarisée d’Idlib qui est aujourd’hui le théâtre de tensions, a indiqué le porte-parole de la présidence russe.
Sputnik

La Turquie n’a pour l’instant pas rempli les engagements sur la Syrie qu’elle avait pris il y a plus d’un an à Sotchi, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

En vertu des documents signés par Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, Ankara s’engageait à assurer l’éloignement, la séparation et le retrait des armements lourds de la zone démilitarisée en Syrie, a-t-il ajouté, s’exprimant sur la chaîne Rossiya 1. Or, des terroristes sont toujours présents à Idlib et continuent de bénéficier d’un soutien leur permettant d’obtenir des équipements, des munitions et du matériel militaire, a poursuivi le porte-parole.

Poutine «préoccupé» par les «actions agressives» des djihadistes

Erdogan: la Turquie a établi sa feuille de route pour Idlib
La situation dans le gouvernorat d'Idlib a été vendredi 21 février au cœur d'un entretien téléphonique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, l’occasion pour le chef d’État russe d’exprimer sa préoccupation pour «les actions agressives auxquelles se livrent les groupes extrémistes».

Les deux Présidents ont convenu d'intensifier les pourparlers au sujet d'Idlib pour désamorcer les tensions et obtenir un cessez-le-feu.

Recep Tayyip Erdogan avait précédemment qualifié de «guerre» la situation s’étant aggravée ces derniers jours à Idlib.

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