Les États-Unis essaient de distancier le pouvoir du peuple de l’Iran, a déclaré le 18 février le chef suprême de ce pays, Ali Khamenei, en prévision des élections législatives qui auront lieu en fin de semaine.
«Regardez comment la propagande américaine cherche à séparer le peuple du système islamique», a indiqué l’ayatollah sur son compte Twitter.
Le scrutin approche
Les élections au Parlement monocaméral iranien auront lieu le 21 février. Plus de 7.000 personnes sont en lice pour 290 sièges. Leurs candidatures ont été approuvées par le Conseil des gardiens de la Constitution parmi plus de 15.000 candidats initiaux.
Depuis la révolution islamique de 1979, le paysage politique du pays oscille entre les factions politiques modérées et conservatrices. Le Président Hassan Rohani, élu en 2013, tient une posture mesurée mais les résultats des législatives de 2020 et de la présidentielle de 2021 pourraient changer la donne.
«Les partisans de la ligne dure veulent la présidence. C’est la fin de la modération pour au moins une décennie, si ce n’est plus», a déclaré à Reuters, sous couvert d’anonymat, un fonctionnaire iranien.