Le réfugié russe Pavlenski placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire Griveaux

L’«artiste» russe Piotr Pavlenski, qui affirme avoir diffusé une vidéo compromettante de Benjamin Griveaux, a été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire, alors que sa garde à vue pour des violences a été suspendue, indique le parquet de Paris.
Sputnik

Piotr Pavlenski a été placé en garde à vue dimanche 16 février dans le cadre d’une enquête portant sur la diffusion de vidéos intimes ayant poussé Benjamin Griveaux à retirer sa candidature à la mairie de Paris, a appris l'AFP auprès du parquet de Paris.

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Dans la soirée du samedi 15 février, le parquet a annoncé que l’«artiste» avait été interpellé à Paris dans le cadre d’une enquête sur des violences commises le soir du 31 décembre. Toutefois, il été précisé dimanche que cette première garde à vue avait été suspendue pour permettre de l'interroger sur l'affaire des vidéos, dont il a revendiqué être à l'origine de la publication.

Au total, il ne peut pas rester plus de 48h en garde à vue, soit jusqu'à lundi après-midi.

La compagne de Pavlenski interpellée

Plus tôt dans la journée, le parquet a fait savoir que la compagne de Piotr Pavlenski avait également été arrêtée. La femme est soupçonnée d'avoir été la destinataire des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux. Selon le parquet, elle a été placée en garde à vue pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel», dans le cadre de l'enquête ouverte samedi à la suite du dépôt de plainte de l’ex-candidat à la mairie de Paris.

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BFM TV indique qu’il s'agit d'une jeune de 29 ans, originaire de Metz, qui dit être en couple avec le Russe depuis janvier 2019. Toujours d’après la chaîne, les vidéos, dont elle était la destinataire, ont été tournées en 2018.

Pour rappel, depuis l’adoption de la loi «pour une République numérique», la mise en ligne de photos et vidéos pornographiques sans le consentement d’autrui à des fins de vengeance (pornodivulgation) est passible de deux ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende.

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