Réagissant à la diffusion d’une vidéo intime de Benjamin Griveaux qui a poussé ce dernier à quitter la course aux élections municipales de Paris, plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont posté des informations remontant à l’époque, entre 2003 et 2007, où le candidat investi par LREM était le collaborateur de Dominique Strauss-Kahn. Ainsi que quelques réflexions à ce sujet.
Teintée d’humour, une publication propose d’imaginer les soirées auxquelles auraient pu participer les «DSK boys» en sa compagnie, dont Stanislas Guérini, exerçant actuellement la fonction de délégué général de LREM, Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique, M.Griveaux et Ismaël Emelien, conseiller d'Emmanuel Macron jusqu'en mars 2019.
Certains internautes se sont référés à plusieurs affaires de mœurs dans lesquelles l’ancien directeur du Fonds monétaire international était impliqué et qui expliquent, selon eux, l’acte attribué à l’ancien secrétaire d’État.
Après avoir établi un lien entre ces deux hommes politiques, un utilisateur a suggéré que le fait d’avoir été un collaborateur de DSK ne pouvait pas servir d’excuse à un tel comportement, vu que M.Griveaux était porte-parole du gouvernement au moment des faits.
D’autres ont essayé de prendre la défense de l’ex-secrétaire d’État, en pointant du doigt la différence entre les faits commis par Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol et de harcèlements sexuels à plusieurs reprises, et ceux dont est soupçonné Benjamin Griveaux. Le tout en argumentant que «l'infidélité n’est pas illégale et n'est pas un argument politique».
Intégré dans le cercle de Dominique Strauss-Kahn, en compagnie des personnalités politiques évoquées plus tôt qui ont formé plus tard le support d’Emmanuel Macron au niveau gouvernemental, M.Griveaux a travaillé comme délégué national du club de réflexion baptisé «À gauche en Europe», créé avec Michel Rocard à l’initiative de DSK. Il a également supporté la candidature de ce dernier à la primaire présidentielle socialiste en 2006, remportée par Ségolène Royal.