«DSK boys»: quand les internautes rappellent que Griveaux était le collaborateur de DSK

© AP Photo / Francois MoriBenjamin Griveaux
Benjamin Griveaux - Sputnik Afrique
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Peu après la publication de vidéos X qui remettent en cause la fidélité conjugale de Benjamin Griveaux, les réseaux sociaux rappellent sa collaboration avec Dominique Strauss-Kahn, qui s’était retrouvé au cœur de plusieurs affaires de mœurs. Certains en plaisantent en rapprochant les deux cas.

Réagissant à la diffusion d’une vidéo intime de Benjamin Griveaux qui a poussé ce dernier à quitter la course aux élections municipales de Paris, plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont posté des informations remontant à l’époque, entre 2003 et 2007, où le candidat investi par LREM était le collaborateur de Dominique Strauss-Kahn. Ainsi que quelques réflexions à ce sujet.

Teintée d’humour, une publication propose d’imaginer les soirées auxquelles auraient pu participer les «DSK boys» en sa compagnie, dont Stanislas Guérini, exerçant actuellement la fonction de délégué général de LREM, Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique, M.Griveaux et Ismaël Emelien, conseiller d'Emmanuel Macron jusqu'en mars 2019.

​Certains internautes se sont référés à plusieurs affaires de mœurs dans lesquelles l’ancien directeur du Fonds monétaire international était impliqué et qui expliquent, selon eux, l’acte attribué à l’ancien secrétaire d’État.

​Après avoir établi un lien entre ces deux hommes politiques, un utilisateur a suggéré que le fait d’avoir été un collaborateur de DSK ne pouvait pas servir d’excuse à un tel comportement, vu que M.Griveaux était porte-parole du gouvernement au moment des faits.

​D’autres ont essayé de prendre la défense de l’ex-secrétaire d’État, en pointant du doigt la différence entre les faits commis par Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol et de harcèlements sexuels à plusieurs reprises, et ceux dont est soupçonné Benjamin Griveaux. Le tout en argumentant que «l'infidélité n’est pas illégale et n'est pas un argument politique».

​​​​Intégré dans le cercle de Dominique Strauss-Kahn, en compagnie des personnalités politiques évoquées plus tôt qui ont formé plus tard le support d’Emmanuel Macron au niveau gouvernemental, M.Griveaux a travaillé comme délégué national du club de réflexion baptisé «À gauche en Europe», créé avec Michel Rocard à l’initiative de DSK. Il a également supporté la candidature de ce dernier à la primaire présidentielle socialiste en 2006, remportée par Ségolène Royal.

Une «performance» de Pavlenski

Peu après la diffusion de la vidéo compromettante sur un site Internet et les réseaux sociaux, le candidat LREM à la mairie de Paris a annoncé son retrait à un mois du scrutin en dénonçant des «attaques ignobles» qui mettent en cause sa vie privée.

Les œuvres de Piotr Pavlenski, «artiste» russe, qui est à l’origine de la diffusion de ces vidéos à caractère sexuel, ont également été rappelées par des internautes précisant qu’il s’agissait de «liberté d’expression et démocratie tirées par le bas», déplorant le fait que la France lui a accordé le statut de réfugié politique au lieu d’Edward Snowden. Ce dernier, perçu comme un «héros» par certains, a en effet vu sa demande réitérée à maintes reprises d’être accueilli sur le sol français, rejetée.

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