Lancée samedi contre la République islamique, la cyberattaque était «très organisée» et inédite d’après sa puissance, a indiqué le vice-ministre iranien de l’Information et des Technologies de communication, Hamid Fattahi, intervenant dimanche sur la chaîne de télévision Irinn.
«Des hackers-mercenaires ont lancé contre les infrastructures de l’Iran, l’attaque par déni de service [DDoS, ndlr] la plus massive jamais subie par le pays», a écrit le vice-ministre sur Twitter.
Et d’ajouter que de telles attaques se poursuivaient.
«Leur deuxième vague a commencé. Nous espérons toutefois réussir à la déjouer comme par le passé», a lancé le haut fonctionnaire, ajoutant que les connexions étaient revenues à la normale après l’attaque de samedi.
Les autorités iraniennes ont commenté dimanche, en amont, la cyberattaque de samedi qui avait mis à mal pendant une heure la connexion de certains fournisseurs d'accès à Internet. Samedi même, cette attaque par déni de service a été repoussée.
Les cyberattaques, un fléau croissant
L’Iran est périodiquement victime de cyberattaques visant à perturber ses «infrastructures de services publics en ligne» fixes et mobiles, et les autorités iraniennes ne cessent de les dénoncer. La dernière grande attaque du genre date de décembre 2019. En même temps, le ministre de l’Information et des Technologies de communication, Mohammad Javad Azari Jahromi, avait auparavant parlé de millions de cyberattaques, neutralisées par l’Iran. Toujours est-il que des «hackers iraniens» sont accusés eux-aussi par plusieurs pays de perturber le fonctionnement d’Internet.