Des dizaines de djihadistes ont été tués dans le cadre de trois opérations distinctes de l’armée française qui ont eu lieu les 6 et 7 février au Mali.
«Poursuivant cette semaine ses efforts dans la zone des trois frontières en coordination avec ses partenaires des forces armées maliennes, la force Barkhane a mis hors de combat plus de trente terroristes au cours de plusieurs opérations successives», indique un communiqué de l'état-major de l'armée française.
Une vingtaine de terroristes ont été neutralisés et plusieurs véhicules détruits lors d’une opération dans la zone du Liptako-Gourma, entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Des opérations des commandos de Barkhane ont également permis de mettre hors de combat une dizaine de terroristes lors de deux actions distinctes dans une région où opère l'État islamique* au Grand Sahara (EIGS), récemment désigné par Paris comme l'ennemi numéro un au Sahel.
Le renforcement de la mission Barkhane
Dimanche 2 février, Florence Parly a annoncé dans un communiqué que Paris devait envoyer 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant les effectifs de l'opération Barkhane de 4.500 à 5.100 hommes. L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des «trois frontières» entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat, a alors précisé la ministre des Armées.
*Organisation terroriste interdite en Russie.