La remise en liberté sous caution d’un ressortissant koweïtien de 24 ans accusé de détournement de mineure a suscité l’indignation au Maroc, rapporte la presse locale. Un appel de cette décision a été introduit auprès du tribunal de Marrakech par le parquet général, précise la même source.
Les faits
Le média précise que les faits remontent à juillet 2018, à Marrakech. En effet, l’accusé avait donné rendez-vous à la victime dans une villa de la ville.
Suite à cette rencontre, explique Médias 24, la jeune fille a porté plainte contre le mis en cause pour «rapports sexuels forcés et violents», ce que ce dernier a toujours nié précisant qu’ils étaient «consentis et payants».
La société civile réagit
Suite à la remise en liberté du prévenu, l’Association marocaine des droits de l’Homme (section de Marrakech) a annoncé son intention de se constituer partie civile dans ce dossier qu’elle a elle-même révélé au grand jour, pour que l’accusé soit jugé conformément à la loi, indique Médias 24.
Par ailleurs, l’association s’est réjouie de l’appel fait par le parquet général de cette libération conditionnelle.
L’accusé sera jugé mardi 11 février à la Chambre criminelle près de la Cour d’appel de Marrakech. Il sera poursuivi pour «attentat à la pudeur avec violence» sur une mineure de 14 ans, souligne le média.