Une équipe de chercheurs de l’Institut Sanger et de l’University College de Londres au Royaume-Uni ont révélé que cesser de fumer contribue à renforcer la protection de l’organisme contre les tumeurs pulmonaires. Cette hypothèse a été avancée dans leur étude publiée mercredi 29 janvier dans la revue Nature.
Il s’est avéré que, même si les tumeurs n’étaient pas malignes, 90% des cellules des fumeurs présentaient jusqu’à 10.000 mutations supplémentaires par rapport à celles des non-fumeurs.
La cause du cancer
La note indique que ces changements ont été provoqués par l’influence des produits chimiques présents dans le tabac. Plus du 25% des cellules endommagées présentaient au moins une mutation contribuant au cancer. Ce fait explique pourquoi le risque de cancer est beaucoup plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
Le communiqué de presse conclut que les personnes qui ont cessé de fumer avaient quatre fois plus de cellules saines que ceux qui continuaient de fumer. Ceci réfute le mythe selon lequel, après une longue période de tabagisme, abandonner une mauvaise habitude n'a pas de sens. Enfin, le tabagisme provoque également des dommages profonds et irréversibles qui conduisent à l'emphysème.