Le United States Central Command (CENTCOM) a confirmé que 11 militaires américains avaient été blessés en Irak lors des attaques iraniennes menées contre l’une des deux bases des États-Unis touchées. Ces informations contredisent à l’annonce de Donald Trump.
Le site Defense One avait précédemment annoncé en se référant à des sources militaires aux États-Unis que 11 militaires américains avaient été blessés lors des attaques iraniennes du 8 janvier et auraient des lésions cérébrales.
Selon le média, ils ont été évacués vers des hôpitaux militaires américains au Koweït et à Landstuhl, en Allemagne, pour y être traités et pour subir des examens approfondis.
«Il est prévu que ces militaires rentrent en Irak lorsqu'ils seront jugés aptes au service», a déclaré à Sputnik le porte-parole du CENTCOM, Bill Erban.
Déclaration de Trump
Le 8 janvier, le Président états-unien s’est félicité qu’«aucun Américain n'a été blessé dans» les frappes. Selon lui, le système d'alerte rapide a bien fonctionné, prévenant à temps d’une frappe. De ce fait, les dégâts ont été minimes. Il a en outre distingué des signes de recul de l’Iran.
Réponse à l’assassinat du général Soleimani
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le Corps des Gardiens de la révolution a tiré des missiles sur la base aérienne américaine d’Ain al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien. L’attaque a été menée en réponse à l’assassinat par les États-Unis du général Qassem Soleimani le 3 janvier à Bagdad.
La base d’al-Asad est l’une des plus grandes et plus anciennes bases militaires en Irak à accueillir des troupes américaines.
Selon CNN, environ 5.000 soldats américains ont été déployés en Irak en 2014 afin de combattre Daech* et leur nombre est resté à peu près le même depuis.
*Organisation terroriste interdite en Russie