Une jeune fille originaire de Walcourt en Wallonie est décédée jeudi 9 janvier d’un choc toxique, une septicémie foudroyante. À l’origine de sa mort, la prolifération de bactéries, des staphylocoques dorés présents dans son tampon hygiénique, rapporte la RTBF.
Comme l’a raconté sa mère au média, l'adolescente a été d’abord hospitalisée pour de la fièvre et des vomissements. C’est seulement lors de son arrivée en soins intensifs que le «choc toxique» a été diagnostiqué.
«Le diagnostic médical ne nous pousse pas à nous alarmer outre mesure. Mais le soir, Maëlle commence à avoir des troubles de la vue. Je prends sa tension: 5,3. J’appelle l’ambulance, mais les ambulanciers restent sur le même diagnostic, une grippe. Même chose à l’hôpital. Ma fille souffre de déshydratation sévère, elle est emmenée dans un autre hôpital, aux soins intensifs. Et c’est là qu’on lui diagnostique un choc toxique. Il est déjà trop tard», a raconté la mère.
Une dangerosité potentielle
Le syndrome du choc toxique (SCT), qui entraine un taux de mortalité élevé, reste extrêmement rare mais le nombre de cas est en augmentation ces dernières années, précise la RTBF. En France, par exemple, on en a recensé pas moins de 20 cas en 2019. En Belgique, à Namur, une fille de 16 ans est morte pour les mêmes raisons en 2016.