«Nous exhortons les États-Unis et l'Iran à faire preuve de retenue et à résoudre leurs problèmes par le dialogue», a annoncé le chef de la diplomatie russe. «Beaucoup [de personnes, ndlr] ont essayé et continuent d'essayer de faciliter le début des contacts entre les États-Unis et l'Iran pour réduire les tensions». «[Nous, ndlr] sommes prêts à aider si les parties montrent un réel intérêt à cet égard», a-t-il assuré.
«Nous ne pouvons pas ignorer le fait que tout a commencé depuis le moment où les États-Unis ont déclaré il y a plusieurs années que "sans exception, les problèmes et les malheur de la région découlent de l’activité de l’Iran et que Téhéran est le principal terroriste", bien que personne ne puisse le prouver».
Et d’ajouter: «l’Iran devrait cesser d’influencer sur ce qui se passe autour de ses frontières», a-t-il ajouté.
A l’origine des tensions
Le chef de la diplomatie russe a rappelé que les États-Unis «ont rompu leurs obligations en vertu du JCPoA (Plan d'action global commun sur le programme nucléaire iranien) et ont commencé à punir par des sanctions ceux qui échangent légitimement avec l'Iran. Ceci a entraîné une augmentation considérable des tensions».
«Il est dans notre intérêt commun d'établir une sorte de processus de renforcement de la confiance dans le golfe Persique et au-delà. Je parle de la proposition russe qui vise à créer une sécurité collective dans et autour du golfe Persique», a déclaré M.Lavrov.
Dans le même temps, le ministre russe des Affaires étrangères a indiqué que la Russie ne comptait pas interférer dans les relations entre les États-Unis et l'Iran.
L’assassinat du général iranien Soleimani
Le ministre russe a souligné que le meurtre à Bagdad du commandant de l'unité d'élite des forces iraniennes Al-Qods, Qassem Soleimani, allait au-delà de tout cadre juridique et humain.
Selon le chef de la diplomatie russe, l'assassinat du général était le point culminant des actions illégales de Washington.