Décès du dernier survivant français du régiment Normandie-Niémen

Après la mort du dernier pilote de Normandie-Niémen, Gaël Taburet en 2017, c’est le dernier mécanicien français de ce légendaire régiment qui a quitté ce monde.
Sputnik

André Peyronie, dernier survivant français du célèbre régiment de chasse Normandie-Niémen qui a combattu au sein de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé mardi à l'âge de 99 ans, rapporte l’AFP se référant à la presse et au ministère des Armées.

​Né à Albi le 8 mai 1920, André Peyronie rejoint les Forces françaises libres en août 1941 en Syrie, puis participe à la première campagne du régiment Normandie-Niémen sur le front de l'Est de mars à octobre 1943.

Mécanicien, il était chargé de l'entretien du Yak du pilote Marcel Lefèvre, as (14 victoires aériennes, dont 11 homologuées) du régiment, tué en 1944.

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Cette unité, constituée de pilotes de chasse et de mécaniciens français volontaires, reste légendaire en Russie.

D'abord baptisé Normandie, l'escadron, l'un des plus prestigieux de l'Armée de l'air française, a participé à partir de 1943 aux batailles de Koursk, Smolensk, du fleuve Niémen d'où l'unité prendra son nom définitif sur ordre de Staline, puis de Prusse-Orientale, en territoire allemand.

L'unité a obtenu 273 victoires homologuées au cours de 5.240 missions et de 869 combats. Quarante-deux de ses 97 pilotes ont péri.

Doté à sa création des célèbres monoplaces soviétiques Yak-3, le régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen est désormais basé à Mont-de-Marsan et équipé de Rafale.

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