André Peyronie, dernier survivant français du célèbre régiment de chasse Normandie-Niémen qui a combattu au sein de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé mardi à l'âge de 99 ans, rapporte l’AFP se référant à la presse et au ministère des Armées.
André Peyronie s’est éteint.
— Geneviève Darrieussecq (@gdarrieussecq) 14 декабря 2019 г.
Il était le dernier survivant du régiment Normandie-Niemen, fondé par le Général de Gaulle en 1942 pour combattre sur le front de l’Est.
Toutes mes pensées vont à la famille et aux proches de cet homme qui s’est battu pour notre liberté et notre 🇫🇷. pic.twitter.com/hIcqUeaE7K
Né à Albi le 8 mai 1920, André Peyronie rejoint les Forces françaises libres en août 1941 en Syrie, puis participe à la première campagne du régiment Normandie-Niémen sur le front de l'Est de mars à octobre 1943.
Mécanicien, il était chargé de l'entretien du Yak du pilote Marcel Lefèvre, as (14 victoires aériennes, dont 11 homologuées) du régiment, tué en 1944.
D'abord baptisé Normandie, l'escadron, l'un des plus prestigieux de l'Armée de l'air française, a participé à partir de 1943 aux batailles de Koursk, Smolensk, du fleuve Niémen d'où l'unité prendra son nom définitif sur ordre de Staline, puis de Prusse-Orientale, en territoire allemand.
L'unité a obtenu 273 victoires homologuées au cours de 5.240 missions et de 869 combats. Quarante-deux de ses 97 pilotes ont péri.
Doté à sa création des célèbres monoplaces soviétiques Yak-3, le régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen est désormais basé à Mont-de-Marsan et équipé de Rafale.