Même de faibles quantités d’alcool sont associées à des risques élevés de cancer, affirment des scientifiques japonais et américains, selon une étude publiée dans Cancer, la revue internationale de l'American Cancer Society. Leurs recherches suggèrent que le risque global de cancer est plus faible avec un taux zéro de consommation d'alcool.
«Étant donné les problèmes de santé liés au cancer, nous devrions encourager davantage l'éducation du public sur le risque de cancer lié à l'alcool», a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Masayoshi Zaitsu.
Les scientifiques ont analysé des informations dans 33 hôpitaux à travers le Japon entre 2005 et 2016. Ils ont ainsi examiné les données cliniques de 63.232 patients atteints de cancer et autant de témoins en bonne santé. Tous les participants ont précisé les quantités moyennes d'alcool consommé par jour, ainsi que la durée de la consommation d'alcool.
Mieux vaut prévenir que guérir
Les conclusions tirées de cette étude indiquent que le risque global de cancer semble être le plus faible chez ceux qui ne consomment pas d'alcool du tout.
Le cancer est devenu, depuis 2004, la première cause de mortalité prématurée en France devant les maladies cardiovasculaires, selon la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer.