La Russie «a fait chuter l’alcoolisme», a indiqué Le Monde en se référant à un rapport ad hoc publié en octobre dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’OMS «va jusqu’à présenter les progrès réalisés par Moscou en matière de lutte contre l’alcoolisme comme "une success story" à même de "donner des leçons" à d’autres pays», s’étonne le journaliste du Monde.
La diminution de la consommation des alcools forts entre 2003 et 2016 se monte à 67%, principalement au profit de la bière et du vin, note le journal. En 2017, chaque Russe de plus de 15 ans avait consommé en moyenne 11,1 litres d’alcool pur, soit moins que les Français (11,7 litres), pour une moyenne européenne à 9,8 litres.
Espérance de vie en hausse
Pour l’OMS, il y a «une corrélation forte» entre cette amélioration des indicateurs démographiques et la baisse de la consommation d’alcool, même si d’autres facteurs sont à prendre en compte. Par exemple, le stress des sauvages années 90, la mauvaise alimentation, le tabagisme et la détérioration drastique des services sociaux et de santé à cette époque.