Merkel furieuse contre Macron après ses propos sur l’Otan? Berlin met les points sur les i

Le gouvernement fédéral allemand a démenti les déclarations du New York Times, selon lesquelles un clash verbal aurait eu lieu entre Angela Merkel et Emmanuel Macron lors d’un dîner officiel à Berlin après les commentaires du Président français sur la «mort cérébrale» de l’Otan.
Sputnik

Il n’y a eu aucune dispute entre le Président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, a déclaré, lundi 25 novembre, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, commentant un article paru le samedi précédent dans le New York Times.

«D’après les souvenirs de la chancelière, ce soir-là il n'y a eu ni plainte, ni colère, ni dispute», a indiqué M.Seibert à propos du dîner officiel organisé par le président fédéral à l'occasion du 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Cette affirmation a été reprise par d'autres invités, notamment Merkel et Macron.

«Macron a utilisé l’expression "Mort cérébrale de l’Otan" comme électrochoc pour réveiller l’alliance»
À cette occasion, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont discuté «d’approches différentes» des deux pays face aux problèmes, mais l’Allemagne et la France ont toujours recherché une approche commune, a ajouté M.Seibert.

«Dispute» entre Macron et Merkel

Le New York Times avait annoncé samedi 23 novembre que la chancelière s’était montrée furieuse contre M.Macron le 10 novembre, après ses commentaires sur la «mort cérébrale» de l’Otan. Selon le journal américain, Mme Merkel s’était plainte de devoir «ramasser les morceaux» en raison de l’amour présumé du dirigeant français pour une «politique déstabilisatrice».

Toujours d’après le New York Times, ces propos de la chancelière allemande auraient également pu être provoqués par l’opposition de M.Macron en octobre dernier à l’ouverture de négociations concernant l’adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie à l’UE.

La remarque d’Emmanuel Macron sur la «mort cérébrale» de l’Otan a provoqué autant de colère en Europe orientale que le refus de Paris d’approuver le début des pourparlers, a relevé le porte-parole du gouvernement allemand.

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