Celui qui est surnommé «l’homme aux mille vies» s’est livré sur sa maladie qui continue de le ronger dans une interview à l’émission Sept à Huit sur TF1 qui sera diffusée dimanche 24 novembre.
Dans un extrait de cet entretien, Bernard Tapie, qui est atteint d'un cancer, a révélé que les récents examens n’étaient «pas très bons» et que sa maladie continuait de progresser. Toutefois, l'homme d'affaires s’est montré très optimiste.
«Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale, a-t-il déclaré. J'ai eu la peau, l'œsophage, l'estomac, la corde vocale, maintenant ce sont les poumons. C'est une évolution.»
L’ancien propriétaire de l’Olympique de Marseille reste un battant et constate que les nouvelles sont tantôt bonnes, tantôt mauvaises.
«Là, ce ne sont pas de très bonnes nouvelles. Mais les prochaines seront bonnes», a-t-il promis.
Il est aussi revenu sur le traitement des cancers et les chances de vaincre le mal et a lancé un message positif aux autres malades, rappelant qu'il y avait «450.000 personnes de notre pays qui souffrent d'un cancer».
«La science va tellement vite que la perspective de guérison aujourd’hui d'un cancer peut changer en 15 jours […]. Et si on a eu la chance d'être désigné par le hasard et par les circonstances pour être un de ceux qui leur parlent, je suis content de cette mission.»
Il a constaté que c’est une forme de communication «tellement importante pour moi».
L’homme qui n’a «vraiment pas» peur de la mort
Bernard Tapie a en outre fait remarquer qu’il était «très croyant».
«Je ne dis pas que ça aide, mais les perspectives de partir ne sont pas les mêmes», a-t-il constaté.
Avant d’ajouter avec humour:
«Il y a quelqu’un qui disait: "J’hésite entre le paradis et l’enfer parce que j’ai des amis partout"», a-t-il souligné, ajoutant que la mort ne lui faisait «vraiment pas» peur.
La nouvelle de la maladie de Bernard Tapie avait été rendue publique à la fin de 2017. Selon une information qu’il avait précédemment confirmée, il était toujours soigné à l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille dans le cadre d’un traitement avec «une technique encore unique en France».