Une mosquée de Gap visée par des tags islamophobes

Des tags islamophobes ont été découverts dimanche 17 novembre sur les murs d'une salle de prière musulmane de Gap, dont le responsable a reçu un courrier de revendications menaçant.
Sputnik

Le responsable de l'Association musulmane et culturelle de Gap (AMCG) a découvert le 17 novembre sur les murs de sa salle de prière une série d''inscriptions à caractère islamophobe, ont annoncé lundi la préfecture des Hautes-Alpes et le parquet.

Par ailleurs, le responsable de la salle de prière «a remis aux policiers une lettre à l'entête du “parti libre de France” signalant qu'il s'agissait de l'acte 1 avant un acte 2 qui aurait lieu en dehors de Gap», a précisé à l'AFP le procureur de la République Florent Crouhy.

​Cette «lettre sera envoyée aujourd'hui [lundi, ndlr] pour expertise - relevé ADN et traces papillaires», a ajouté M. Crouhy, précisant que «le “parti libre de France” est inconnu des services du parquet comme des services de renseignement».

Une mosquée dégradée avec un tag «Jésus-Christ» en Algérie - photo
Une enquête a été ouverte pour «menaces de mort, injures publiques et dégradations», confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Gap. Après le dépôt de plainte de l'association, la qualification intégrera aussi «la provocation à la discrimination ou à la haine raciale».

Un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place avec des patrouilles régulières aux abords du lieu de culte.

L'Observatoire National contre l'islamophobie, dépendant du Conseil Français du culte musulman (CFCM), a dénoncé "la multiplication de ces actes vils et odieux contre les lieux de culte", qui sont "l'expression de haine et d'intolérance à l'égard de Français de confession musulmane".

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