Le responsable de l'Association musulmane et culturelle de Gap (AMCG) a découvert le 17 novembre sur les murs de sa salle de prière une série d''inscriptions à caractère islamophobe, ont annoncé lundi la préfecture des Hautes-Alpes et le parquet.
Par ailleurs, le responsable de la salle de prière «a remis aux policiers une lettre à l'entête du “parti libre de France” signalant qu'il s'agissait de l'acte 1 avant un acte 2 qui aurait lieu en dehors de Gap», a précisé à l'AFP le procureur de la République Florent Crouhy.
Des tags anti #musulmans à la #mosquée de #Gap. A dénoncer vivement en espérant que les auteurs soient très vite identifiés et présentés à la #justice pic.twitter.com/odkhiYd0pu
— Hafiz Chems-eddine (@chemshafiz) November 17, 2019
Cette «lettre sera envoyée aujourd'hui [lundi, ndlr] pour expertise - relevé ADN et traces papillaires», a ajouté M. Crouhy, précisant que «le “parti libre de France” est inconnu des services du parquet comme des services de renseignement».
Un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place avec des patrouilles régulières aux abords du lieu de culte.
L'Observatoire National contre l'islamophobie, dépendant du Conseil Français du culte musulman (CFCM), a dénoncé "la multiplication de ces actes vils et odieux contre les lieux de culte", qui sont "l'expression de haine et d'intolérance à l'égard de Français de confession musulmane".